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Des gestes simples et efficaces

 
 
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Quelques gestes simples et accesibles à tous :
 
 
Situation 1 
Vous êtes dans la rue et vous voyez une victime allongée par terre . Que faire ? 
aprochez-vous de la victime prenez lui la main et demandez lui : "madame (monsieur) vous m'entendez? serrez-moi la main ! ouvrez les yeux ! " la victime ne répond pas donc c'est une victime inconsciente et qui ventile puisqu'elle respire; si la victime répond c'est une victime consciente et qui ventile puisqu'elle respire . 
 
 
 
les gestes à effectuer :
 
 
étape 1 :Faire une PLS* (voir le lexique)=valable que pour la victime inconsciente et qui ventile si vous êtes dans l'autre cas vous allez devoir faire un massage cardiaque suivis d'un bouche à bouche ; 
 
étape 2 : Appelez les secours médicalisés  
vous allez vous présenter (nom,prénom) 
donnez votre numéro de téléphone (ou de cabine) 
donnez le lieu d'intervention 
donnez les circonstances de l'accident  
dire l'état actuel de la victime  
dire les gestes effectués  
attendre l'ordre de raccrocher 
 
étape3 : En attendant les secours médicalisés, restez près de la victime et vérifiez si elle respire toujours dans le cas contraire, vous serrez dans l'obligation de procéder au massage cardiaque et au bouche à bouche (30 compressions et 2 insufflations) 
 
Attention! en aucun cas il ne faudra donner de l'eau à une victime inconsciente, ou de la mettre sur le dos (risque d'avaler sa langue) ou encore de la déplacer ! 
[Démonstration en vidéo ci-dessous
 
 
Les exeptions: s'il y a présence d'un danger vital , imminent et immédiat (ex: victime sur la route, local enfumé etc.) vous devrez tirez la victime par les poignées et/ou par les chevilles en fonction du lieu (ex escaliers)
 
 

 
 
Vous allez rendre visite à des amis en voiture...Et sur le trajet vous voyez une voiture
accidentée que faire ?
 
Situation 2 
CONDUITE A TENIR EN PRESENCE D’UN ACCIDENT DE LA ROUTE  
ROLE DU SECOURISTE TEMOIN 
 
 
Trois lettres-clés résument la conduite à tenir en présence d’un accident de la route: 
 
 
Pcomme Protéger  
A comme Alerter  
S comme Secourir  
 
 
I] PROTEGER  
 
_Garez convenablement votre voiture et utilisez vos feux de détresse .  
_Coupez le contact sur chaque véhicule accidenté ou,mieux,débranchez la batterie.. S’il s’agit d’un véhicule à moteur diesel, fermez l’arrivée du carburant .  
_Empêchez de fumer .  
A une distance de 150/200 mètres, dans les 2 sens ,posez des triangles de signalisation. Vous avez toujours intérêt deux de ces triangles à bord de votre voiture, en cas de crevaison la nuit par exemple . Le balisage optimal serait de placer, à côté de ces triangles, une personnes faisant des signaux de ralentissement (lumineux la nuit). Il est opportun de déplacer le balisage quand se forme une file de voitures à l ’arrêt .  
 
II] ALERTER  
 
De toute urgence, il faut alerter les secours organisés: 
_en rase campagne, la gendarmerie, 
 
_en agglomération,la police, 
 
 
Par le moyen le plus rapide, en l’occurrence la borne d’appel d’urgence sur les autoroutes et certaines autres routes, le téléphones dans tous les autres cas, en faisant soi-même ou en priant un autre automobiliste de le faire . Utiliser ailleurs les deux manières simultanément ne nuit pas, afin d’être bien certain que l’alerte soit donnée . Mais il ne suffit pas de donner l’alerte, il faut aussi et surtout la donner correctement.  
 
C’est le passage d’alerte en 5 points que nous avons traité en détail au chapitre 1 qui précisera  
 
1° la localisation du témoin qui appelle ;  
2° le lieu de l’accident ;  
3° la nature de l’accident ;  
4° le nombre et l’état apparent des victimes ;  
5° les risques particuliers  
 
Et surtout, faites toujours répéter le message pour être sûr d’avoir bien été compris.  
La gendarmerie ou la police alertera alors tous les services de secours spécialisés (sapeurs-pompiers, SAMU ou SMUR, ambulanciers privés ) selon les prescriptions du plan départemental de secours routier, annexe au plan ORSEC  
 
III] SECOURIR  
 
Souvenez-vous qu’il n’ y a en fait que deux cas d’extrême urgence :  
 
 
 
_L’axphixie  
_L’Hémorragie  
 
Pour lesquels il n’ y a pas un instant à perdre .Donc AVANT TOUT, regardez si le blessé :  
 
_ RESPIRE  
_ SAIGNE  
 
Mais attention ! Il ne faut jamais se désintéresser d’une victime en état de mort apparente (perte de connaissance, ventilation nul absence de pouls, corps livide, lèvres et ongles bleutés, plaies ne saignant pas). Il s’agit souvent avant tout d’un blessé qui manque d’oxygène.Il est bien évident que si vous êtes le seul témoin de l’accident ,sur une route écartée e peu passante , la première action à comprendre est de secourir les blessés.  
C’est seulement ensuite que vous alerterez la gendarmerie, ce qui démontre de nouveau que les signes utilisés P.A.S (ou A.B.C) n’indiquent pas un ordre chronologiques des opérations à effectuer , mais qu’ ils ne sont que des aides pédagogiques de mémorisation .  
 
Si le blessé saigne abondamment:  
 
Vous pratiquerez d’abord la compression directe  
Si le blessé a sa connaissance :  
 
_étendez-le sur le dos en PLS, évitez le refroidissement ; Couvrez-le d’ où l’autre règle à retenir :  
A comme Allonger sur le côté  
B comme Bouche à bouche  
C comme Compression  
 
En règle général, il ne faut jamais : 
 
_ Donner à boire à un blessé, avec ou sans connaissance et, bien sûr, surtout pas d’alcool .  
_Déplacer sans raison impérieuse un blessé, ce qui provoquerait ou aggraverait un état de choc déjà installé .  
_Dans le cas où le déplacement du blessé est indispensable, le saisir sans précaution, par les membres par exemple .  
Mais dans les deux cas précis, vous devrez agir avec promptitude et en parfaite connaissance de cause :  
 
Si le blessé est resté prisonnier de la voiture :  
 
. . . ET SI RIEN NE LE MENCACE, laissez-le où il est.  
Sa désincarcération est l’affaire des sapeurs-pompiers qui disposent du matériel approprié .  
S’il est accessible, prodiguez-lui les soins que réclame son état, en particulier libération des voies aériennes, ventilation artificielle par le bouche à bouche ou à nez et compression directe d’une hémorragie.  
MAIS SI VOUS DEVEZ LE SOUSTRAIRE A UN DANGER IMMINENT  
(incendie, éboulement) :  
Sortez-le avec précaution, de telle manière que l’ensemble TETE-COU -TRONC fasse un tout rigide .  
 
Si le blessé a un membre sectionné :  
 
Dans le seul cas, utilisez la technique du garrot placé près de la racine du membre. N’oubliez jamais, de ramassez l’extrémité d’un membre ou d’un segment de membre sectionné et de le remettre aux secours appropriés (possibilités de greffe ultérieure) . 
 
Situation 3 
Vous êtes en train de regarder la télévision dans votre salon et vous entendez des cris: vous vous précipitez dans la pièce d'à côté et voyez votre grand-père qui s'étouffe que faire ? 
 
Situation 
La respiration spontanée de la victime consciente est brutalement et complètement empêchée.  
Résultats attendus 
Cette référence technique contient les connaissances nécessaires pour :  
 identifier l'obstruction des voies aériennes  
 réaliser l'enchaînement des techniques qui permettent d'obtenir une désobstruction des voies aériennes chez l'adulte, l'enfant et le nourrisson ;  
 indiquer la conduite à tenir que le sauveteur doit adopter devant une victime qui présente une obstruction partielle des voies aériennes. 
Développement 
Définition 
Le mouvement de l'air entre l'extérieur et les poumons est complètement empêché du fait d'une obstruction totale des voies aériennes. 
Risques 
Les voies aériennes permettent le passage de l'air de l'extérieur vers les poumons et inversement. Si ce passage est interrompu, l'oxygène n'atteint pas les poumons et la vie de la victime est immédiatement menacée. 
Signes 
La victime est le plus souvent en train de manger, ou, s'il s'agit d'un enfant, en train de jouer avec un objet porté à la bouche.  
Brutalement, la victime : 
 porte la main à sa gorge, 
 ne peut plus parler,  
 garde la bouche ouverte,  
 fait des efforts pour respirer sans que l'air n'entre ni ne sorte,  
 ne peut plus tousser.  
 
obstruction brutale des voies aériennes. 
Conduite à tenir
 
La victime se présente habituellement debout ou assise :  
1. laisser la victime dans la position où elle se trouve ;  
2. constater l'obstruction totale des voies aériennes ;  
3. désobstruer les voies aériennes en lui donnant 5 claques dans le dos ;  
4. en cas d'inefficacité des claques dans le dos, réaliser 5 compressions abdominales selon la méthode décrite par HEIMLICH ;  
5. constater l'efficacité des claques dans le dos ou des compressions abdominales.  
Si ces manœuvres de désobstruction sont efficaces :  
le corps étranger peut se dégager progressivement au cours des différentes tentatives ; l'efficacité de ces manœuvres peut s'évaluer sur :  
 l'expulsion du corps étranger,  
 l'apparition de toux,  
 la reprise de la respiration.  
Après expulsion du corps étranger, le sauveteur doit parler à la victime, la réconforter et demander un avis médical au 15.  
L'obstruction persiste malgré tout : 
 réaliser à nouveau 5 claques vigoureuses dans le dos puis 5 compressions abdominales et ainsi de suite  
 arrêter les manœuvres dès que la désobstruction est obtenue ou si la victime perd connaissance 
 faire alerter les secours d'urgence.  
La victime perd connaissance :
 
si la victime perd connaissance, 
pratiquer alors les gestes qui peuvent s'imposer . 
Justification : 
Ces techniques doivent permettre d'expulser le corps étranger bloqué dans les voies aériennes de la victime et restaurer un libre passage de l'air. 
Techniques 
Les claques dans le dos 
 se placer sur le côté et légèrement en arrière de la victime  
 soutenir son thorax avec une main et la pencher suffisamment en avant pour que l'obstacle dégagé sorte de la bouche plutôt que de retourner dans les voies aériennes  
 
 lui donner 5 claques vigoureuses dans le dos, entre les deux omoplates avec le plat de l'autre main ouverte  
 arrêter les claques dans le dos dès que la désobstruction est obtenue. 
Le but des claques dans le dos de la victime est de provoquer un mouvement de toux, de débloquer et d'expulser le corps étranger qui obstrue les voies aériennes. 
 
Donner 5 claques vigoureuses dans le dos. 
Les compressions abdominales, méthode de HEIMLICH 
 
 Se placer derrière la victime, contre son dos, (en fléchissant les genoux pour être à sa hauteur si la victime est assise), passer les bras sous les siens de part et d'autre de la partie supérieure de son abdomen ;  
 s'assurer que la victime est bien penchée en avant pour que l'obstacle dégagé sorte de la bouche plutôt que de retourner dans les voies aériennes  
 mettre le poing sur la partie supérieure de l'abdomen, au creux de l'estomac, au dessus du nombril et en dessous du sternum ; ce poing doit être horizontal, le dos de la main tourné vers le haut  
 placer l'autre main sur la première, les avant-bras n'appuyant pas sur les côtes  
 tirer franchement en exerçant une pression vers l'arrière et vers le haut ; le corps étranger devrait se débloquer et sortir de la bouche de la victime  
 si le corps étranger n'est pas délogé, répéter cette manœuvre jusqu'à 5 fois  
 si le corps étranger n'est pas rejeté, il peut être resté dans la bouche de la victime ; dans ce cas, il faut le rechercher et le retirer prudemment avec les doigts. 
Le but de cette manœuvre est de comprimer l'air contenu dans les poumons de la victime et d'expulser le corps étranger hors des voies aériennes par un effet de « piston ». Suivant l'importance et la position du corps étranger, plusieurs pressions successives peuvent être nécessaires pour l'expulser.  
 
Compressions abdominales.  
Cas particuliers 
Obstruction totale des voies aériennes chez le nourrisson 
Si un nourrisson présente une obstruction brutale et totale des voies aériennes par un corps étranger, la séquence d'action est la suivante : 
Réaliser 5 claques dans le dos  
 coucher le nourrisson tête penchée en avant à califourchon sur l'avant bras, de façon à ce que sa tête soit plus basse que le thorax et facilite la sortie du corps étranger  
 maintenez la tête avec les doigts de part et d'autre de la bouche tout en évitant d'appuyer sur sa gorge  
 donner 5 claques dans le dos, entre les deux omoplates, avec le plat de la main ouverte  
Après les 5 claques dans le dos, si le corps étranger n'a pas été rejeté, procéder comme ci-après.  
 
Désobstruction des voies aériennes chez le nourrisson : claques dans le dos, retournement et compressions thoraciques. 
Réaliser 5 compressions thoraciques :  
 après avoir réalisé les 5 claques dans le dos, placer votre avant-bras contre le dos de l'enfant et votre main sur sa tête ; le nourrisson est alors entre vos deux avant bras et vos deux mains. 
 le retourner sur le dos tout en le maintenant fermement ; l'allonger tête basse sur votre avant-bras et votre cuisse  
 effectuer 5 compressions sur le devant du thorax, avec 2 doigts, au milieu de la poitrine, sur la moitié inférieure du sternum, sans appuyer sur son extrémité inférieure (la position des doigts est identique à celle des compressions thoraciques lors de l'arrêt cardiaque du nourrisson, fig. 41)  
 après les 5 claques dans le dos et les 5 compressions thoraciques, vérifier que le corps étranger n'est pas dans la bouche  
 délicatement, retirer le corps étranger s'il est visible et accessible  
 si le corps étranger est expulsé, parler continuellement au nourrisson pour le calmer  
 si le corps étranger n'est pas expulsé :  
• répéter le cycle successivement en alternant les claques dans le dos avec les compressions thoracique ;  
• continuer jusqu'à obtenir une désobstruction des voies aériennes ou jusqu'à la perte de connaissance du nourrisson. 
Les compressions thoraciques sont très efficaces chez le nourrisson du fait de la souplesse du thorax ; les compressions abdominales ne sont pas recommandées car elles peuvent entraîner une lésion des organes de l'abdomen. 
Obstruction partielle des voies aériennes  
Si l'obstruction des voies aériennes n'est pas totale, la victime a du mal à respirer, fait des efforts de toux et parfois présente un sifflement respiratoire.  
Bien souvent, elle est capable d'expulser elle-même le corps étranger. 
 En aucun cas le sauveteur ne doit pratiquer les techniques de désobstruction décrites ci-dessus, car elles risqueraient de mobiliser le corps étranger et de provoquer une obstruction totale des voies aériennes et un arrêt de la respiration. Il doit alors : - la laisser dans la position dans laquelle elle se sent le mieux, le plus souvent assise ; - demander un avis médical en appelant le 15. 
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Modifié en dernier lieu le 21.09.2008
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